Améliorer votre communication nécessite de suivre la réaction des personnes inscrites à vos listes pour comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
C'est un sujet complexe, car il n'existe pas de méthode unique et globale qui vous permette d'illustrer, sans y penser, les forces et les faiblesses de votre communication. Il existe cependant une série de petits mécanismes, qui, lorsqu'ils sont bien utilisés et bien compris vous permettent de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
1. Déterminer les taux d'ouverture
Les taux d'ouverture des messages déterminent l'efficacité du sujet de votre message.
Mais déterminer le taux d'ouverture absolu d'un message email est une tâche techniquement impossible.
Par définition, un taux d'ouverture est : le nombre de messages ouverts / nombre de messages reçus
Or, la seule manière de mesurer l'ouverture d'un email consiste à envoyer celui-ci au format HTML et à insérer dans le code HTML l'affichage d'une image invisible hébergée sur le serveur. A chaque fois que le serveur devra envoyer l'image en question, il saura qu'un message a été ouvert.
Le problème, c'est que la plupart des webmails des FAI désactivent l'affichage des images par défaut. Par conséquent bon nombre des emails sont lus sans que le serveur n'en soit averti...
D'autre part, si le nombre de messages envoyés est connu, le nombre exact de messages reçus est inconnu, voir le sujet sur la délivrabilité
- Comparer ce qui est comparable
Si le taux ne peut être obtenu, le nombre de signaux d'ouverture de messages peut néanmoins être considéré comme un indicateur de lectorat permettant de faire des comparaisons relatives entre messages, à condition que :
A- Les chiffres soient suffisamment grands pour pouvoir considérer que les erreurs de mesures sont également réparties
Si vous envoyez 2 messages à 10 abonnés et que vous mesurez 2 ouvertures pour le premier et 3 pour le deuxième, vous croyez au premier abord que le deuxième message est meilleur, mais cela peut être totalement faux. Sur de si petits chiffres, il est tout à fait possible que le premier message ait en réalité été ouvert par 4 personnes, dont seulement 2 ont activé l'affichage des images permettant la mesure tandis que le deuxième n'a uniquement été ouvert que par 3 personnes permettant l'affichage.
Plus vos chiffres augmentent, plus l'influence de ce genre "d'aberrations" diminue.
B- Les différences entre les messages ne soient pas responsables d'une différence de délivrabilité.
Si l'un de vos messages contient des mots ou des urls susceptibles d'activer un filtre antispam, les différences d'ouvertures observées sont peut-être plus dues à une différence de délivrabilité qu'à une différence de performance du sujet.
C- La méthode de mesure soit la même
Cette remarque est importante si vous comparez les chiffres donnés par CyberMailing et un autre système.
Il faut savoir que la plupart des systèmes de mesure se contentent d'associer une image à un message et de comptabiliser le nombre de fois que cette
image est appelée. Dans ce cas de figure, la même personne qui ouvre à 2 reprises, sera comptabilisée 2 fois, et celles qui reviendront 10 fois sur le message, 10 fois ! C'est une technique très répandue car elle permet de présenter des nombres d'ouvertures (et donc des taux d'ouvertures) qui sont très très bons et justifier ainsi d'une excellente délivrabilité... jusqu'au jour où un excellent message, ou un message qui fait référence qui est fréquemment réouvert, vous donnera des taux d'ouvertures supérieurs à 100 % ! Cherchez l'erreur..
CyberMailing, lui, associe l'image au message et à l'abonné. Ce qui signifie que si la même personne ouvre plusieurs fois le même message, elle n'est comptabilisée qu'une seule fois. Si les chiffres obtenus sont moins "sexys", ils permettent une meilleure comparaison relative puisque des ouvertures successives ne viennent pas polluer les résultats.
2. Déterminer les taux de clic
Voilà qui est nettement plus facile et nettement plus intéréssant.
Les taux de clics sont le résultat de la délivrabilité, de l'ouverture, et enfin de la performance du message, c'est un résultat global qui ne souffre pas de problème de mesure. Toute personne cliquant sur un message peut être repérée et donc comptabilisée.
CyberMailing vous permet de comptabiliser les clics des liens de vos messages en plaçant vos liens entre %.........%
Exemple : %http: //www.votresite.com/mapage.php%
Cela transforme le lien recu en un url qui pointe vers Cybermailing qui contient un code unique correspondant à l'identifiant du message et de l'abonné :
exemple : http: //www.cybermailing.com/mailing/link/?qsdoiu46sdof4654598701
En cliquant dessus, le clic est enregistré dans notre base de données et la personne est redirigée vers le lien que vous avez indiqué.
En version PRO : vous pouvez dispenser de la présence de Cybermailing dans le lien, et votre lien de tracking ressemblera à ceci
http: //www.votresite.com/mapage.php?u=qsdoiu46sdof4654598701
Voir le forum PRO pour plus de détails.
3. Relier message et rentabilité
Dans une configuration toute simple : liste abonné + liste client, le taux de transformation d'abonné à client global s'obtient évidemment en divisant le nombre d'inscrits à la liste client et le nombre d'abonnés valides.
C'est une valeur qui indique la performance de l'ensemble de votre communication mais ne vous renseigne pas sur quel message provoque le plus de chiffre d'affaires.
Pour obtenir cette information, la meilleure solution est d'utiliser une base de données et de programmer l'enregistrement de données en provenance de vos messages. C'est un travail qui par nature doit forcément se faire de votre côté. Une autre solution plus simple consisterait à se dispenser de la base de données en enregistrant un identifiant du message dans la session de visite et, à faire passer celui-ci dans la référence ou un champ spécial de la commande. Si votre système de comptabilité ou de paiement sécurisé vous permet de rechercher les commandes contenant cet identifiant, vous pourrez en tirer des statistiques.
La méthode avec base de données est meilleure car la mémoire du dernier message cliqué perdurera, alors que les sessions expirent en général au bout de 30 minutes. De plus, avoir la capacité de réaliser vos propres enregistrements dans votre base de données vous permettra de faire des analyses statistiques plus fines, et vous ouvrira la porte de la création d'une communication totalement personnalisée et automatisée.